Doubles, jeux neufs, démos, etc... Cliquez sur les photos pour les agrandir - Galerie activée ---------------------Ze------------------------------------------------------------------------------------------------ Club nintendo, promos Cliquez sur les photos pour les agrandir - Galerie activée ---------------------Ze------------------------------------------------------------------------------------------------ Zep, né Philippe Chappuis le 15 décembre 1967 à Onex, Genève, Suisse, est un auteur suisse de bandes dessinées dont la plus connue est Titeuf. Il prend le pseudonyme « Zep » en hommage au groupe Led Zeppelin qui est son groupe préféré. Zep c'est aussi le nom d'un fanzine qu’il créé à l’âge de 12 ans... Peu intéressé par l'école, il entre toutefois à l'École des arts décoratifs de Genève (aujourd'hui CFP Arts Genève) dans une section (éphémère) consacrée à la bande dessinée. A peine entré à l'Ecole des arts décoratifs, il démarche lui-même les employeurs potentiels : fanzines, journaux... "A 17 ans, raconte-t-il : “J'ai été engagé par le magazine Spirou, à Bruxelles. C'était le rêve, j'avais l'impression d'être arrivé. En trois ans, je leur ai fourni une centaine de pages d'une série baptisée Victor. Mais, au fond, leur ligne éditoriale ne me convenait pas, il était impossible d'évoquer les sujets de société...". Le tournant des années 1990 s'annonce délicat. Zep a beau multiplier les allers-retours vers Paris (autre place forte de la BD) , ses projets d'album laissent indifférents. Les éditeurs doutent de son talent. L'humour n'est pas dans l'air du temps. Ses parents l'encouragent mais sans trop y croire. "Nous pensions qu'il bifurquerait tôt ou tard vers le graphisme", confessent-ils. Le jeune homme gagne à peine de quoi vivre, il fait des petits boulots de graphiste et d’illustrateur... Titeuf, lui, ne fait son apparition qu'en 1991. Et encore, pas en public : juste dans les carnets de croquis de Zep, des livrets intimes que le jeune dessinateur de 24 ans remplit d'idées, de mots, de dessins, sans nécessairement les soumettre à des professionnels. "J'ai tout de suite senti qu'il se passait quelque chose entre Titeuf et moi. J'ai retrouvé le plaisir de la BD grâce à ce personnage libre de dire merde et non pas saperlipopette. Je l'ai montré à mon entourage. Un fanzine suisse a été le premier à le publier." En 1992, un exemplaire de ce fanzine traîne chez Glénat quand l'un des directeurs de collection, Jean-Claude Camano, le remarque par hasard. "J'étais à la recherche de sujets en prise avec la société, se souvient Mr Camano. Or c'était le cas de Titeuf..." Il faut dire que Zep loue alors à Genève un atelier avec vue sur le préau d'une école primaire ! Les gosses jouent et se chamaillent. Zep observe, écoute, dessine. Des souvenirs personnels, extraits des précieux carnets, viendront nourrir ses gags. Les ventes démarrent alors très vite et ne cessent de s'amplifier. Selon Zep, le succès fulgurant de Titeuf est simplement dû au fait que ce personnage soit parfaitement en phase avec la génération des 8 - 12 ans. Titeuf est curieux de toutes sortes de choses, il cherche à comprendre ce que les adultes ne peuvent lui expliquer: la vie, la mort, le nucléaire, le sexe, etc. Il pose plein de questions naives. Les grosses "tatanes" de Titeuf, ce sont des Carterpillar à la mode. Zep est ainsi fait qu'aujourd'hui encore il passe son temps à observer. Tout, chez lui, est source d'inspiration : une école, les magasins, un supermarché... Des enfants passent et il attrape au vol une insulte inédite ("connard du cul !" ou "pesticules pourrites !"), une expression ("Génial ! Ça va être superkill !"), il "croque" une scène de dispute ou de rires. Les blagues sont donc bien actuelles et le lectorat peut s'identifier facilement dans ces petites histoires. Les jeunes enfants sont les héros et le coeur de cible de ces BD, ce qui ne les empêche pas d'être de grande qualité. Les protagonistes de la série Titeuf sont des copies conformes des mouflets présents dans les cours de récré: Manu le binoclard, Marco le zonard, Nadia la meuf canon,... "Pour une BD d'humour, il faut avoir un personnage le plus expressif possible, avec peu de traits. La mèche, c'est très pratique pour représenter Titeuf fâché, énervé ou triste(...). Tous ses amis ont des signes particuliers. En effet, c'est plus facile de faire de bons personnages s'ils ont un signe de reconnaissance. Souvent, à l'âge de Titeuf, on est très cruel avec ceux qui ont un défaut physique ou un défaut de prononciation. J'avais envie de montrer que Titeuf n'est pas tout gentil et innocent, et qu'il peut être un véritable monstre." Les gosses l'adorent, les parents s'en amusent. Les enfants adorent l'impertinence de Titeuf, ils ont l'impression de transgresser un tabou en lisant ses histoires de zigounette. Quant au parents, ils retrouvent toute leur jeunesse en lisant les aventures mouvementées du héros ! L'immense succès obtenu avec Titeuf (un million d'albums vendus fin 1998, 16 millions traduits en 25 langues en 2008) a permis à Zep de tenter des paris plus audacieux, comme Le Guide du zizi sexuel écrit par son ex-épouse Hélène Bruller (petite-fille de Jean Bruller), vendu à plus de trois millions d'exemplaires, le magazine Tchô! en 1998 (qui porte le nom de l'interjection favorite de Titeuf) et en parrainant de jeunes auteurs dans la série de bandes dessinées jeunesse Tchô! La collec'. > Petite biographie Dessins inédits de Zep âgé de 14 ans Les arts décoratifs de Genève Victor Inédits, début des années 90 “Pipus” 1er perso de Zep (8 ans) Essais de couvertures pour le tome 1 de Titeuf   Premières esquisses de Titeuf > Distinctions et récompenses > Zep un homme de coeur La justesse et l'originalité des histoires de Zep, son style personnel et son immense succès critique et public lui ont valu la reconnaissance de ses pairs. Après l'hommage qu'il leur a rendu dans “Mes héros de la Bande Dessinée”, de nombreux auteurs  lui ont rendu la pareille dans l'expo « Portraits de Titeuf » accompagnée du livre du même nom. Voici une liste des prix reçus par Zep depuis le début de sa carrière : 1996 :  Alph-Art jeunesse 9-12 ans du festival d'Angoulême pour C'est pô juste... 2000 :  Grand prix du festival de Solliès-Ville, ce qui lui a valu d'être l'invité d'honneur (et le dessinateur de l'affiche) en 2001 2003 :  Alph'Art du public au festival d'Angoulême pour La Loi du préau 2004 :  Grand prix de la ville d'Angoulême, pour l'ensemble de son œuvre, succédant ainsi  à seulement 37 ans à ses idoles Gotlib Franquin, ou Will Eisner, ce qui lui a valu de présider le festival d'Angoulême en 2005 2009 :  prix Showbusiness du Swiss Award9 2009 :  Prix de la Fondation pour Genève, pour l'ensemble de son œuvre 2010 :  Globe de Cristal de la meilleure bande dessinée pour Happy Sex 2015 :  Prix Wolinski de la BD du Point (première édition sous cette nouvelle dénomination après l'attentat contre Charlie Hebdo) pour “What a Wonderful World !” 2017 :  Prix européen Gabriel 2017 pour sa BD “Un bruit étrange et beau” Quand vous êtes, comme Titeuf, la star des cours de récré et un véritable phénomène éditorial (il s’est vendu, depuis sa création en 1992, plus de 20 millions d’exemplaires de ses aventures), il est fatal que certains cherchent à bénéficier de votre popularité pour leur propre promotion. Zep, le créateur du gamin à la houppe blonde, en sait quelque chose : son héros est certainement l’un des personnages de BD qui s’associent le plus régulièrement à des campagnes, publiques ou privées. «D’abord, précise Zep, contribuer à des projets caritatifs est une démarche assez évidente pour moi : quand j’ai commencé à faire de la bande dessinée, je n’avais aucun succès donc j’avais pas mal de temps libre, que j’ai naturellement et spontanément mis au service d’associations, de maisons de quartier etc. Sauf qu’en tant que bénévole, je proposais, plutôt que de servir de la soupe ou je ne sais quoi, de rendre service avec ce que je savais le mieux faire, à savoir dessiner». «Je me suis donc trouvé à illustrer des débats, animer des ateliers de dessin, raconter des choses par le biais de la BD autour de sujets pas forcément communicatifs. Par exemple l’intégration de personnes handicapées, la réinsertion d’anciens psychiatrisés, etc. Et ça m’a appris énormément de choses, en tant que citoyen, en tant qu’humain mais aussi en tant que dessinateur : ça m’a permis de comprendre comment éviter d’être larmoyant, comment parler de notre quotidien sur un mode humoristique, mais sans occulter certains de ses aspects comme la maladie, le handicap, la mort, la pauvreté etc. » Mais son talent a vite été reconnu, et le succès venant, on imagine que Zep a eu moins de temps à consacrer à cette activité bénévole ? «C’est sûr, acquiesce l’intéressé, mais j’ai vite décidé de continuer, quoiqu’il arrive, à offrir systématiquement 10 % de mon temps à des causes citoyennes, caritatives, de toutes sortes et de toutes envergures. Ça peut autant être la campagne d’Amnesty ou d’Handicap International qu’un microprojet, comme l’achat d’un fauteuil roulant pour un enfant handicapé, celui d’un panneau solaire pour une ferme éducative du fin fond du Cantal ou comme pour sa dernière contribution en date, l’AbracadaBox (un cache-perfusion à destination des enfants hospitalisés… » > Zep et la musique Le saviez vous ? Zep n'est pas seulement un dessinateur et scénariste de talent, il est aussi chanteur et musicien. L’histoire commence assez tôt car à l’entrée des Arts Décoratifs de la ville de Genève, Zep grand amateur de musique (rock essentiellement et fan de Bob Dylan), rencontre Greg, avec qui il monte un groupe de rock : les Zep'n'Greg. Cette passion et la fréquentation des concerts de musique lui ont inspiré “L'enfer des concerts”, publié en 1999. Avec Zep'n'Greg, un groupe qui ne se prend pas au sérieux, En 1995, les deux potaches aidés de 3 autres décident d'enregistrer leur premier CD : "Badaboum vol.1" qui se vend à 800 exemplaires. La même année il joue de la guitare sur l’album Titi & the Raw Minets. Aprés une petite pause de 3 ans, le groupe s'étoffe de 4 membres : Blaise, Rémy (attention, c'est une fille), Yves et Fred et repart sur les routes. Un nouvel album émerge. Parmi les chansons citons : Dieu m'a changé en Suisse-Allemand, Pôv'Type Song, ou Les couilles à tonton. Leur style ? un mélange du Beau Lac de Bâle et des Rolling Stones. Après s'être séparés, Zep et quatre de ses amis reforment un nouveau groupe nommé Blük Blük. Le ton est toujours aux chansons à messages humoristiques comme Légalisez le Cenovis, Où sont les groupies ?, Moi je suce des Sugus, Le rebelle suisse, etc. L'aventure de Blük Blük s'est arrêtée officiellement le 8 septembre 2007, à la suite du départ du chanteur du groupe : Ernest Blük. Zep poursuit la musique avec son dernier groupe en date, Alice in Kernerland, et une reprise pêchue des fameux “Satisfaction” et “Sympathy for the Devil” des Rolling Stones, avec un clip qui fait la part belle au dessin délicat de Zep qui plus est ! Autocollant > Zep la big interview ! En 2003 suite à la création du site Zepounet, j’ai entrepris de recontrer Zep pour les besoins d’une grand interview pour le site. Pendant quelques semaines, sur le forum de Zepounet (ce forum et ses milliers de posts ont disparu quand son forunisseur Aceboard a fermé :/), les membres ont choisi les questions à poser à Zep, puis nous avons sélectionné les meilleures questions. J’ai pu rencontrer pour la 1ère fois Zep au festival de BD de Solliès-ville fin août 2003, et j’ai passé la soirée avec lui en compagnie des auteurs invités au festival. Je vous propose ci-contre de découvrir ce beau moment retranscrit en cliquant sur l’image ci dessous. > Dédicace de Zep réalisée pour l’occasion Cliquez ici En septembre 2003, je faisais mes débuts dans Tchô ! mag, j’y suis resté près de 8 ans, j’y animais entre autre une rubrique et illustrait les coulisses de la Tchô team. Pour la sortie du tome 10 de Titeuf, Zep m’a fait un cadeau qui n’a pas de prix en me dessinant en clin d’oeil dans son album !!! Merci encore pour cette énorme surprise. Et une autre bonus :D